La faïence fut découverte au XIe siècle et fut diffusée en Occident grâce à la Renaissance. Cette terre cuite est composée essentiellement d’argile. On distingue deux sortes de faïence, toutes deux de couleur blanche. La faïence stannifère arbore sa couleur grâce à l’engobe, un revêtement spécifique à base d’étain. La faïence fine, quant à elle, est naturellement blanche puisque son revêtement à base de plomb est transparent.
Sa diffusion fut un véritable renouveau dans le sens où de véritables peintures remplacèrent les dessins plus au moins grossiers qui manquaient de délicatesse puisque le matériau de support utilisé ne le permettait pas.
La faïence s’est surtout décliné en poterie. Aussi fine que de la porcelaine mais aussi très fragile, elle est surtout utilisé pour la fabrication d’assiette, de pot, de plat, etc. Toutefois, il arrive qu’elle serve de carrelage. Dans ce cas précis, elle est avant tout choisie pour sa finesse et la qualité de la peinture qu’elle peut accueillir. Elle est plus décorative que pratique car, rappelons-le, la faïence se raye et se casse facilement. Le carrelage qui recouvre nos sols est plus généralement en céramique, en terre cuite ou en ciment, assurant une meilleure solidité et une meilleur longévité. La faïence est généralement murale, et se résume à quelques carreaux pouvant représenter une fresque, servant alors à décorer une pièce. Elle équivaut aux peintures de par sa délicatesse et sa finesse, mais elle est beaucoup plus simple à entretenir.
La faïence est donc une matière très belle qui peut très facilement embellir une pièce. Son histoire est vieille de plusieurs siècles, la façon de la fabriquer s’est améliorée avec le temps pour en faire un produit remarquable par sa composition et sa beauté. Certaines peintures qui l’ornent sont dignes des plus grands maîtres en faisant des oeuvres d’art à part entière.